Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

FIETTA, Cesare

Né le 28 juin 1903 à San Secondo Palma — Maçon — Italie — Nice (Alpes-Maritimes) — Marseille (Bouches-du-Rhône)
Article mis en ligne le 18 avril 2014
dernière modification le 5 août 2024

par ps
Cesare Fietta

Cesare Fietta était arrivé en France en 1926 et s’était semble-t-il installé d’abord à Nice. En 1929 il s’était marié à San Secondo Palma avec Juliette Ranieri dont il aura un garçon.

Réfugié à Marseille, Cesare Fietta était en 1933 membre de la coopérative du bâtiment formée notamment de Dino Angeli, Gino Balestri, Emilio Pedrieri, Pio Turroni et Celso Persici qui avait permis à de nombreux camarades de trouver du travail.

Vers 1935 il demeurait avec les frères anarchistes Diana et travaillait chez le compagnon Romagnoli, rue de Castellane. Il était noté par la police comme « devant être tenu pour dangereux tant au point de vue de son activité que de sa violence de langage ».

Le 1er mai 1936, avec notamment Luca Bregliano, Bacconi, Bardini et Gugliemo Tosi, il fut le signataire d’un manifeste appelant les travailleurs à « constituer des conseils ouvriers » pour assurer la production et la distribution des biens. Il participa à la manifestation du 1er mai aux cotés de Bacconi, Bregliano, L. Rossi, Lazarro Turroni, Angelo Girelli et la veuve d’Ercolino Bardini qui portait le drapeau noir.


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