Comme tous ses frères — Alberto, Amador et Joaquin — Liberto Lucarini Macazaga militait dans le mouvement libertaire et était sculpteur. Il était en 1936 l’un des animateurs des jeunesses libertaires (FIJL) et de la CNT de Bilbao.

Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, il fit partie du premier groupe anarchiste qui s’affronta aux fascistes à Ochandiano. Il fut emsuite milicien au bataillon CNT Reserva et particpa à de nombreux meetings dans la région (Durango, Valmaseda, Solares, Portugalete) en tant que membre de la commission de propagande du Comité régional du Nord de la FIJL.

Passé en France à la fin de la guerre, il participa en mai 1945 au premier congrès du MLE-CNT à Paris où il fit partie de la commission « España 1936-1939 ». Après la scission avec le secteur dit collaborationniste, il fut membre du secteur orthodoxe où en 1946 il était avec Vaquero le responsable de la comarcale de Bizcaye en exil. Début 1948 il avait été nommé membre, aux cotés de Felix Martinez, Fernando Gomez et Francisco Esquisoain, de la Commission de relations de la régionale Nord en exil dont le siège se trouvait au 6 rue de la Douane (X arr.).

Il collabora, sous la signature Liberto Luzaga, notamment à Solidaridad obrera (Paris, années 1950), à la revue Cenit et en 1957 fut membre avec F. Gomez Pelaez, J. Dueso, M. Aguayo et Antonio Tellez du groupe fondateur de Atalaya (Paris, décembre 1957-juillet 1958, 7 numéros) sous-titré « tribune confédérale de libre discussion ».

Liberto Lucarini était le compagnon de Maria Luisa Alcaide.