René Villard, dont le véritable nom était Gabriel Veillard, avait participé dès le début des années 1930 aux luttes en faveur de l’objection de conscience aux cotés de L. Lecoin avec lequel il pousuivit cette lute à Lyon où il s’était installé au début des années 1950. Dans les années 1960 il était le secrétaire de la 17e Union régionale de la CNTF.
René Villard collabora également à un grand nombre de titres de la presse libertaire dont Contre-courant (1950-1968) de L. Louvet, Le Combat syndicaliste et Espoir organes de la CNT, La Feuille anarchiste (Paris, 1967-1974) de R. Finster (père), L’Homme libre (Saint-Étienne) de Renoulet, Le Travailleur libertaire (Saint-Genis Laval, 1957-1958) de Jules Vignes, La Volonté populaire (Echarcon, 1956-1960) organe pacifiste et espérantiste de Gabriel Duval.
René Villardn qui était abonné à divers titres de la presse libertaire dont IRL, Le combat syndicaliste, Le monde libertaire et Courant alternatif, est décédé le 26 août 1991.
Œuvre : — Le train de la paix (1932, preface de L. Lecoin) ; — Les vaincus (Ed. Volonté populaire, 195 ?) ; — Abrégé de l’objection de conscience (Contre couirant, 1958) ; — De l’esclavage à la liberté (Ed. AIT, 1966), — Le syndicalisme révolutionnaire (Ed. AIT, 1967) ; — Du syndicalisme révolutionnaire à la revolution (Ed. AIT) ; — De la revolution nationale à la revolution international (Ed. AIT) ; — Face au fascism et au néo-nazisme (Ed. AIT, 196 ?) ; — De la violence de l’État à la violence révolutionnaire (Ed. AIT) ; — De la libération du travailleur (Ed. Espoir, 1974) ; — Le pain noir (Ed. du Combat syndicaliste) ; — Le pain du proscrit (roman, ed. AIT, 1980) ; — Le bout du rouleau (roman, Ed. Émancipations, 1983) ; — Garde à vous (Ed. Le gout de l’être, 1986) ; — Les exiles de Menilmontant (1989) ; — Impossible amour (roman, 1989) ; — L’amour de la liberté (roman, Ed. GRB, 1989) ; — La conquête de la liberté : le syndicalisme révolutionnaire (Ed. AIT, 1990).