Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MAREY, Jeronimo

Né à Madrid vers 1918 — mort le 10 août 1988 — Ouvrier métallurgiste — MLE — SIA — CNT — Madrid (Nouvelle-Castille) — Auzat (Ariège) — Toulouse (Haute-Garonne)
Article mis en ligne le 23 juin 2014
dernière modification le 7 janvier 2025

par ps

Jeronimo Marey avait adhéré à la CNT de Madrid encore adolescent. Passé en France lors de la Retirada, il participa pendant l’Occupation à la Résistance en Ariège et fut à la Libération l’administrateur et trésorier de la FL-CNT et de la section de SIA d’Auzat (Ariège) qui comptaient une centaine d’adhérents. En 1945 il travaillait comme de nombreux autres compagnons sur le barrage de Gnioure où en septembre c’est lui qui avait accueilli les compagnons J. Raluy Sanmartin et les frères Miguel et Alejandro Domeque qui venaient de passer en France. Il avait pour compagne Raymonde Gomez, fille du militant aragonais Fulgencio Gomez. Victime de plusieurs infarctus dus notamment aux travaux en haute altitude, Jeronimo Marey est mort le 10 août 1988 à Toulouse où il était l’administrateur de la CNT en exil et s’était chargé pendant de nombreuses années du service de librairie.


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