Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

SECCHIARI, Galbiato, Piovano

Né en 1922 — mort le 1er décembre 2004 — Ouvrier de la chimie ; épicier — FAI — USI — Carrare —
Article mis en ligne le 29 juin 2014
dernière modification le 7 janvier 2025

par ps
Galbiato Piovano Secchiari

Né dans une famille de tradition anarchiste, Galbiato Piovano Secchiari avait été confronté dès l’enfance aux violences fascistes : la maison de ses parents Santino et Alfreda Morelli avait été attaquée par les fascistes dans la nuit du 27 au 28 novembre 1923, son père battu à mort, sa mère enceinte obligée de se cacher avec Galbiato à peine âgé de un an dans une petite excavation souterraine servant de poulailler. Le 26 septembre 1925 les fascistes finiront par incendier la maison la rendant totalement inhabitable.

Au début de la Seconde guerre mondiale, Galbiato Secchiari avait gagné la montagne pour échapper au service militaire mais avait été rapidement arrêté et envoyé à l’armée. Après le 8 septembre 1943, il fut fait prisonnier et envoyé travailler en Allemagne où il eut la “chance” de tomber dans une famille possédant un four à pain et ayant besoin de main d’œuvre.

A son retour à Carrare en 1945 il anima avec Pietro Musetti le cercle Malatesta puis fonda le groupe de jeunesse Santino Secchiari. Puis il commença à travailler à l’usine chimique Rumianca et adhéra à l’USI.

Militant actif de la Fédération anarchiste italienne au sein des Grupi anarchici riuniti, il fut dans les années 1960 l’un des organisateurs des fêtes annuelles de soutien à Umanità nova. A la fin des années 1960, la santé minée par les produits chimiques, il se laissa convaincre par les compagnons d’abandonner son emploi à l’usine chimique pour s’occuper de l’un des magasins de la Coopérative du partisan qui à l’époque contribuait à renforcer l’approvisionnement alimentaire de la population. Après la liquidation de la Coopérative il ouvrit une petite épicerie.

En 1974 il appuya activement le projet des compagnons lorsqu’ils fondèrent l’imprimerie de Carrare. Après avoir ensuite fermé sa petite boutique d’alimentation, il avait continué de participer aux manifestations du 1er mai puis à la défense du local du groupe Germinal jusqu’à son décès le 1er décembre 2004.


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