Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

BARRIOS CORREDERA, Agustin

Mort le 23 août 1985 — Ouvrier du bâtiment — FAI — MLE — CNT — Saragosse (Aragon) — Bordeaux (Gironde)
Article mis en ligne le 7 juillet 2014
dernière modification le 12 juillet 2024

par ps

Militant dans les années 1930 à la FAI et à la CNT aragonaise, Agustin Barrios Corredera (parfois orthographié Barrio) était en 1936 le président du syndicat CNT de la construction de Saragosse. Après le coup d’État franquiste de juillet 1936, il était parvenu à s’enfuir de Saragosse et avait rejoint la zone républicaine où il s’était intégré au Bataillon Malatesta. Après la militarisation il fut nommé responsable en avril 1937 de la 117e Brigade Mixte.

Passé en France lors de la Retirada, il militait à la Libération à Bordeaux. Lors d’un plenum tenu fin 1946, il avait été nommé secrétaire à la coordination du Comité régional n°7 (Bordeaux) de la CNT en exil aux cotés de Pablo Benaiges (secrétaire), Modesto Bayon (trésorier), Juan Lopez (sections départementales) et Faustino Piquer (propagande). En 1947 il fut délégué observateur du Comité régional au 2e congrès tenu à Toulouse par le MLE-CNT. Début 1948 il fut renommé secrétaire à la coordination du Comité interdépartemental (Bordeaux) aux cotés de F. Portela (secrétaire), J. Gimenez (vice secrétaire), R. Regales (adlinistration) et J. Bejar (organisation). Il participa également au congrès de réunification de la CNT en 1961 à Limoges.

Agustin Barrios Corredera, qui avait pour compagne Teresa Bazan, est décédé à Bordeaux le 23 août 1985.


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