Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

AZZARI, Giovanni Battista

Né à Carrare le 23 janvier 1900 — tué en août 1944 — Ouvrier marbrier — Carrare (Toscane) — Paris
Article mis en ligne le 3 août 2014
dernière modification le 7 janvier 2025

par ps

Giovanni Azzari s’était exilé en France au début des années 1930. Il y était entré en contact avec les milieux de l’émigration antifasciste et notamment avec le compagnon Gino Bibbi. Il résidait en 1935 68 avenue Dausmesnil à Paris XIIe et figurait sur une liste d’anarchistes de la région parisienne. Il aurait alors milité au syndicat de la métallurgie (CGT ?).

Pendant l’occupation en France, il avait été arrêté, extradé puis envoyé au confinat, sans doute à Ventotene (cf. G. Cerrito). Selon d’autres sources, le 18 mars 1941 il se serait présenté au consulat italien de Paris en vue d’être rapatrié et avait été arrêté dès son arrivée à la frontière mais aurait été acquitté de l’accusation de « conspiration » par un tribunal spécial le 17 octobre suivant puis avait été condamné le 12 novembre à 2 ans de confinat (cf. Dizionario biografico degl anarchcici).

Dès sa libération il intégrait la résistance et était l’un des représentants anarchistes au CLN (Comité de Libération Nationale) de Carrare. Giuseppe Azzari a été tué en août 1944 lors d’une mission dans un combat contre les nazis. Il avait été remplacé au CLN par le compagnon Onofrio Lodovici.


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