Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

RINCON GOMEZ, Julio

Né à Ciruelos de Coca (Segovie) le 17 août 1903 — mort ble 10 novembre 1978 — Mineur ; cheminot– MLE — CNT — Asturues (?) — Catalogne — Tonnerre (Yonne)
Article mis en ligne le 28 novembre 2014
dernière modification le 21 août 2024

par ps

Fils de Marcelino Rincón et Gonstancia Gómez, Julio Rincon Gomez était allé travailler très jeune dans les mines du nord (Asturies ou Leon ?) où il avait rejoint ses deux frères dont l’un sera fusillé par les franquistes, et l’autre passera de nombreuses années en prison. Puis il alla en Catalogne où il sera mineur à Figols puis à Suria où il participera aux divers mouvements de grève. Pendant la guerre et la révolution il travailla aux chemins de fer de Manresa.

Passé en France lors de la Retirada avec sa compagne Maria San José qui décéda peu après et leur petite fille, il fut interné dans un camp puis envoyé dans une compagnie de travailleurs étrangers j (CTE) usqu’à sa dissolution lors de l’avancée allemande. Il s’installa alors à Tonnerre (Yonne) où à la Libération il organisa la FL-CNT dont il fut nommé secrétaire. En 1949, pour cause de maladie, il dut cesser alors d’exercer cette responsabilité.

Julio Rincon est décédé à l’hôpital de Tonnerre le 10 novembre 1978 et a été enterré au cimetière de Annay sur Serein.


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