Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MOLES CASTANER, Joaquin

Né à Mas de las Matas (Teruel) le 5 mai 1904 — mort le 4 août 1979 — Ouvrier agricole — FAI — CNT — Teruel (Aragon) — Montauban (Tarn)
Article mis en ligne le 16 janvier 2015
dernière modification le 8 août 2024

par ps

Fils deCarlos Moles García et María Castañer Royo, Joaquin Moles Castañer avait commencé à militer très jeune à la FAI et à la CNT de la comarcale de Valderrobres (Teruel). En 1926 il collaborait depuis Tocina au journal Despertad (Vigo). Suite à sa participation en 1933 à la proclamation du communisme libertaire à Mas de las Matas, il avait été arrêté et condamné à 20 ans de prison. Remis en liberté du pénitencier de Santoña, suite à la victoire du Front populaire en février 1936 et à l’amnistie, il retourna à Mas de las Matas.

Après l’occupation du village par les franquistes en juillet 1936, il parvint avec son frère à gagner les lignes républicaines et, en route, rencontra les milices confédérales venant de Catalogne et tous deux s’y intégrèrent. Après la militarisation, il fut, semble-t-il, membre de la 25e Division et fut blessé au front à une jambe.

Passé en France lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps puis s’installa par la suite à Montauban, 136 Faubourg Toulousain, où, à la Libération il milita à la FL-CNT et fut à l’automne 1945 l’un des réorganisateurs des compagnons de Las de las Matas en exil. Quelques années avant sa mort, il avait confié à un compagnon plus de 2600 francs, qui, après son décès le 4 août 1979, furent, comme il l’avait voulu, remis à la CNT.


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