Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

RIERA DIAZ, Laureano

Né à Pergamino (Argentine) le 23 mai 1908 — mort le 22 septembre 1988 — Ouvrier boulanger ; ouvrier métallurgiste — FACA — SIA — FORA — FORU — Buenos Aires — Barcelone (Catalogne) — Montevideo
Article mis en ligne le 23 janvier 2015
dernière modification le 12 juillet 2024

par ps

Laureano Riera Diaz avait adhéré très jeune au mouvement libertaire à Pergomino. Puis il avait été un très actif militant syndical au sein notamment de la Fédération ouvrière régionale argentine (FORA) au syndicat des ouvriers boulangers de Buenos Aires et de Lomas de Zamora, et aussi en Uruguay où il fut membre des syndicats métallurgiste et des travailleurs de abattoirs de la Fédération ouvrière régionale d’Uruguay (FORU).

En septembre 1932 il avait participé au 2e congrès régional anarchiste tenu à à Rosario où avait été fondé le Comité régional de relations anarchistes (CRRA), qui aboutira en octobre 1935 à la fondation de la Fédération anarchiste communiste argentine (FACA).

En 1937 il s’était embarqué à destination de l’Espagne où il fut membre du comité de liaison de la section de défense de la CNT-FAI catalane et chargé de mission en France où la fin de la guerre l’avait surpris. Revenu en Argentine, il s’était alors investi dans la campagne en faveur des prisonniers politiques de Bragado et à la Solidarité internationale antifasciste (SIA). Parallèlement il poursuivait ses activités syndicales à Navales, Barraqueros et Rivera. Il fut ensuite le directeur du périodique Solidaridad obrera (Buenos Aires, février 1941- août 1943, 27 numéros), impulsé par la FACA et organe officieux d’un vaste réseau de syndicats autonomes non adhérents à la FORA, et qui fut interdit par les autorités suite au coup d’État militaire de juin 1943.

En 1950, suite à la répression péroniste, Laureano Riera dut passer à Montevideo où il continua d’y militer jusqu’à son décès le 22 septembre 1988.

Œuvre : — Memorias de un luchador social (2 vol. parus, un vol. inachevé).


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