C’est à l’âge de 12 ans que Juan Callis avait été envoyé à Barcelone pour y devenir apprenti boulanger. Il y adhéra d’abord à la société des ouvriers boulangers La Espiga, adhérente à l’ UGT de l’alimentation qu’il quitta rapidement pour adhérer à une société de tendance anarcho-syndicaliste et à la CNT et où il exerça à diverses reprises des postes de responsabilité.
Dès le coup d’État franquiste de juillet 1936, il était parti comme volontaire sur le front d’Aragon où il fut le responsable de la collectivité des boulangers chargés de l’approvisionnement de la Colonne Durruti.
Passé en France lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps. Après la Libération il s’installa à Saint-Feliu d’Avall (Pyrénées-Orientales) où il travailla à la briqueterie. Il milita à la Solidarité internationale antifasciste (SIA) et à la FL-CNT de Perpignan jusqu’à son décès à l’hôpital de Perpignan fin 1972 ou débit 1973.