José Santabarbara avait émigré encore jeune à Barcelone où il adhéra à la CNT et au mouvement libertaire après la Semaine sanglante et l’exécution de F. Ferrer. Entre 1911 et 1918 il alla en France où il travailla comme mineur dans diverses carrières avant de revenir en Espagne où à Segorbe, pendant la Monarchie et la dictature de Primo de Rivera, il fut l’un des fondateurs de la société ouvrière coopérative El yeso qui, à force d’effort, parvint à obtenir de meilleurs salaires dans le secteur et à organiser une école.
Au moment du coup d’État franquiste de juillet 1936 il se trouvait dans la région de Teruel et était parvenu à gagner la sierra dans la zone de La Maza, Los Hoyos. Pendant la révolution il participa aux collectivités en Aragon ou au Levant.
Passé en France lors de la Retirada, il milita après la Libération à la FL-CNT de Lunel où il résidait puis de Montpellier jusqu’à son décès débit décembre 1975.
Les biens de la société ouvrière El Yeso dont l’école qui fonctionnait à son siège, avaient été saisis à Segorbe par la Phalange à la fin de la guerre.