Signalé « sans domicile fixe », Jules Prévost circulait dans les Ardennes dans les années 1890. La police le soupçonnait d’avoir été l’auteur d’un article contre la police de Charleville paru dans Le Père peinard du 26 septembre 1893 : lors de son passage avec sa compagne le 17 septembre précédant, Prévost, qui était porteur d’un passeport avec secours de route et devait gagner Rethel pour s’y installer, avait très vivement protesté après que lui ait été refusé logement et nourriture au bureau de police, avait été mis au violon tandis que sa compagne « poussant des cris épouvantables » pour ameuter le public « se cramponnant aux agents pour paralyser leurs mouvements ». Sur la liste de décembre 1893 des anarchistes des Ardennes il était soupçpnné d’être le correspondant du Père Peinard à Lonny.
Le 18 avril 1894 la police était allé perquisitionner à son domicile de Lonny (Ardennes), mais il était déjà parti pour la région parisienne à Versailles ou à Saint-Denis. A Versailles il aurait demeuré rue du Jeu de Paume. Au printemps 1894 la police signalait qu’il serait allé à Epernay (Marne) puis était allé travailler avec sa femme chez un cultivateur de Ris Orangis.
Selon un raport de novembre 1894, il ne fréquentait plus ses anaciens camarades et faisait tout pour ne plus être considéré comme anarchiste.