Militant de la CNT du Levant, Joaquin Moya avait été pendant la guerre responsable d’une unité de sapeurs qui participa aux fronts du Levant, d’Aragon et à la défense de Madrid. A la fin de la guerre il était parvenu à s’embarquer pour l’Afrique du Nord où il fut interné dans divers camps. Après la Libération il s’installa à Rubia, près d’Alger, où il ouvrit une petite forge et un petit atelier métallurgique de mécanique agricole qui lui permit de vivre décemment. Il fit sans doute partie des rapatriés en France au début des années 1960. Il s’installa alors à Nice où il travailla quelques années dans une usine et milita à la FL-CNT jusqu’à son décès le 4 février 1972.
MOYA, Joaquin
Né à Chella (Valence) — mort le 4 février 1972 — Ouvrier forgeron — MLE — CNT — Valence (Levant) — Algérie — Nice (Alpes-Maritimes)