Qualifié « d’anarchiste dangereux, partisan de l’action », Joseph Di Ciolo (ou Deciolo) avait vécu plusieurs années à Marseille où la police le soupçonna de recevoir de Lucca (Italie) de la fausse monnaie qu’il faisait ensuite circuler avec l’aide de compagnons. En 1895 il figurait sur l’État C des anarchistes étrangers non expulsés résidant hors de France.
En 1897 il aurait gagné Fréjus où il aurait travaillé dans un atelier de moulage tandis qu’il était condamné à Marseille le 4 mai 1898 à 4 mois de prison pour « abus de confiance ». Il avait pour compagne la fille du militant italien Dalmasso. Il fut soupçonné à Fréjus d’être en relations avec un autre italien, Auguste Ferrini qui était soupçonné d’écouler de la fausse monnaie ou de se livrer à de l’espionnage, mais la police ne put trouver la preuve de leur relation ni même localiser Di Ciolo à Fréjus.