Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

LAMBERT, Marie, Joseph, François, Alexandre

Né le 9 avril 1906 à Saint-George de Gréhaigne (Illle-et-Vilaine) — mort le 26 janvier 1958 — Ouvrier à l’Arsenal — PCF — CGTU — Toulon (Var)
Article mis en ligne le 19 août 2015
dernière modification le 9 août 2024

par ps

Fils de paysan, Joseph Lambert avait été admis à l’Arsenal de Toulon en 1931. Membre du Secours rouge et militant de la CGTU, il colportait selon la police « journaux extrémistes et brochures » dont L’Humanité et avait adhéré en 1933 au parti communiste. Le 12 février 1934, il fut arrêté lors d’incidents avec un piquet de grève à l’Arsenal. Fin 1934 il fut exclu du PC pour « provocation et suspecté de pactiser avec la bourgeoisie ». Il était alors marié, père de 3 enfants, travaillait comme monteur de TSF à l’Arsenal où il était considéré comme un bon ouvrier et demeurait Avenue Missiéssy. Après son exclusion du PCF, il adhéra au groupe anarchiste La Jeunesse libre où il milita jusqu’à environ l’été 1936 où il devint l’animateur du groupe local du Parti communiste internationaliste (trotskiste). Joseph Lambert qui participa très activement à la Résistance pendant l’Occupation, est décédé le 26 janvier 1958 à Montfavet (Vois sa notice complète dans le Maitron)


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