Jules Genoel (ou Genouel) militait au groupe anarchiste de Saint-Étienne et de Roanne au début des années 1890. Fin avril 1892, lors des rafles en prévision de la manifestation du 1er mai, il fut arrêté comme de nombreux compagnons tant à Paris qu’en province (15 à Roanne). Comme 8 autres compagnons de Roanne il était toujours emprisonné à la date du 4 mai et ne fut libéré que le 29 juin suivant. La police avait également perquisitionné chez une dame Charles, qui était selon la police sa « maîtresse », et avait saisi divers journaux anarchistes et de chansons dont Les anti proprios. Sa compagne (Charles ?) accoucha à la noël 1892. A Roanne en 1892 il demeura 16 Impasse Falconnet. Fin décembre 1892, comme Thomasson, Riot, Recorbet et Démure, il avait été l’objet d’une perquisition.
Il figurait sur l’État récapitulatif des anarchistes de Roanne de décembre 1893.
En janvier 1894, comme de nombreux compagnons, il fut l’objet d’une nouvelle perquisition.