Au début des années 1890, Pierre Philippe militait à Lyon où il demeurait 177 rue Pierre Corneille où il exerçait sa profession de cordonnier. Fin avril 1892, comme une quarantaine d’autres compagnons de la région, il fut arrêté préventivement à la manifestation du 1er mai et inculpé pour « association de malfaiteurs » avant d’être remis en liberté le 4 mai suivant. Il étai ensuite devenu représentant de commerce et était arrivé en 1893 à Troyes venant de Sens. Il plaçait à son compte des fers à glacer. Il y fréquentait notamment la femme Catineau et le compagnon Mortperrin, En 1894 il vivait en concubinage avec Mercier ancienne compagne de Massoubre condamné à 10 ans de réclusion pour fabrication de fausse monnaie. En 1896 il avait été signalé comme disparu de Lyon et était qualifié de « nomade ».