Ancien ouvrier bonnetier, puis gardien à la prison de Clairvaux, Philippe-Jean Jobard travailla ensuite comme concierge à la caisse d’épargne de Troyes. Devenu « anarchiste convaincu », il avait été condamné le 2 mai 1890 par le tribunal correctionnel de Troyes à 16 fr d’amende pour « outrages à agents » à la suite de la manifestation du 1er mai. Le 16 janvier 1894 il fut l’objet d’une perquisition infructueuse et fut remis en liberté.