Dès la fin des années 1880 Giovan Carboni était en correspondance avec les principaux propagandistes anarchistes en Italie dont Zavattero. En 1897 il était allé en Grèce combattre les turcs avec les volontaires italiens et notamment avec Amilcare Cipriani et Cianvabilla. Revenu à Ancône il devint vers le printemps 1900 l’administrateur du journal L’Agitazione (Ancône) lors de sa réapparition. Suite à une perquisition le 7 juillet 1900, il fut poursuivi et condamné par contumace à 18 mois de prison. Entretemps il s’était réfugié à Lugano avant finalement de retourner à Ancône le 22 mai 1901 et d’y effectuer sa peine. A sa libération, il regagnait la Suisse, mais n’y trouvant pas de travail, allait à Rome où il cessait toute activité politique.
Il pourrait se confondre avec Adolphe Carboni (voir ce nom) expulsé de France en novembre 1898.