Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

LAGRANDANNE

Tailleur d’habits — Paris
Article mis en ligne le 30 mars 2016
dernière modification le 7 janvier 2025

par ps

Au printemps 1903 Lagrandanne avait été désigné comme responsable de l’atelier de tailleurs du Milieu libre de Vaux (Aisne) dont H. Beylie était le secrétaire, mais n’avait pu occuper ce poste où il avait été remplacé par Rivron.

En 1907 Lagrandanne, militant de tendance individualiste, était membre du Groupe d’études scientifiques de la rue Clément où il demeurait dans un petit réduit où on ne pouvait pénétrer que par une très petite porte de coté « très dissimulée et soigneusement fermée à clef ». Le local de ce groupe animé par Paraf Javal avait d’abord été loué par Courreau qui avait ensuite installé Lagrandanne comme sous-locataire.

Le 30 octobre 1907, lors d’une conférence réunissant une quarantaine de participants, Lagrandanne avait refusé de laisser entrer sans payer un certain Larive qu’il traita de voleur, d’estampeur et qu’il finit par chasser violemment du local. Courreau qui avait pris la défense de Larrive, fut à son tour insulté par Lagrandanne puis une bagarre éclata entre les deux compagnons au cours de laquelle le compagnon Colin avait subtilisé le révolver que Courreau avait dans sa poche. Ce sont finalement deux assistants de la conférence qui avaient raccompagné Courreau « couvert de poussière, de plâtre, pâle et éraflé au visage » jusque dans la rue où Colin lui rendit son pistolet. La moitié de l’assistance avait quitté la salle tandis que l’autre était restée pour suivre la conférence sur « les microbes ».

A l’automne 1908, suite à la rupture de H. Martin Japonet et Armandine Mahé avec Libertad, il avait juré de ne jamais laissé entrer Japonet dans les réunions du groupe de Paraf Javal tand que Japonet n’aurait pas rendu « Les 18 francs, la paire de ciseaux et les brochures » qu’il l’accusait d’avoir volé au local de la rue Clément.


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