Jules Raimbault avait été fiché en 1896 à Melun où il était très lié au compagnon Auguste Philippe avec lequel il travaillait comme sculpteur sur bois et ouvrier d’art, ce qui lui avait permis d’obtenir une dispense (du service militaire ?) et avec lequel il assistait aux réunions publiques. Selon la police il faisait alors tout son possible pour échapper à tout contrôle. Très habile, il jouissait d’un certain prestige auprès de ses compagnons dont il parvenait à imposer le choix par les patrons sur les chantiers.
A l’automne 1896 il serait parti pour Paris — avec plusieurs de ses compagnons menuisiers ébénistes dont Frick, Finet, Gerce, Lebreton, Roucas et Lainé tandis que Philippe restait pour le moment à Melun — où il aurait résidé Boulevard Magenta.
Il fut dans les années 1910 un habitué des réunions des Causeries populaires. Pendant la guerre il fut mobilisé à la poudrerie de Ripault.