Après avoir fait dix mois de service militaire au 111e régiment d’infanterie, Pierre Ansaldi, né le 19 mars 1879 à Marseille (Bouches-du-Rhône) d’une mère italienne, marié, sans enfant, travailla de son métier et, en 1909 — antérieurement peut-être — il habitait Nice (Alpes-Maritimes). À l’issue du IVe congrès fédéral des chambres syndicales ouvrières du département tenu le 25 avril 1909, il fut élu secrétaire général à l’unanimité — J. Marbon étant élu trésorier dans les mêmes conditions. Dans ces fonctions, Ansaldi succédait à Morel L.
En 1911, il était secrétaire de la Bourse du Travail de Cannes (Alpes-Maritimes) fondée en 1905 et adhérente de la CGT. Lévignac était secrétaire adjoint. Tous les deux étaient dits antimilitaristes. Le 6 décembre 1911, Ansaldi fut condamné par le tribunal de simple police de Cannes à six jours de prison pour affichage sans timbre, mais acquitté en appel le 15 mars 1912 par le tribunal correctionnel de Grasse.
En décembre 1912, la municipalité de Nice supprima la subvention qu’elle versait à la Bourse. Ansaldi, au nom de la Fédération nationale du Bâtiment, partit alors faire une tournée de conférences dans le Centre.
En 1914 il était membre du groupe local de la Fédération communiste anarchiste révolutionnaire (FCAR) dont le secrétaire était Lavezzi et qui se réunissait à la Bourse du travail.
Il y a sans doute identité avec Ansaldi, militant libertaire des Alpes-Maritimes, inscrit au carnet B, qui était en 1922 secrétaire du syndicat CGTU (régional ??) des peintres en bâtiment.