Chef d’équipe à l’usine Boudet (ou Bouvet) d’Argenteuil, marié à Angèle Faulin et père d’un enfant, Albert Trancourt avait été l’objet le 1er janvier 1894, lors des rafles suivant l’attentat de Vaillant, et en son absence d’une perquisition où la police avait saisi divers journaux (La Révolte, Le Père Peinard), deux placards Le Père Peinard au populo, la brochure de Kropotkine L’Agriculture et une lettre d’un compagnon (Baudin, ancien gérant de L’anarchie ?) réfugié à Londres. La police le qualifiait d’instable « violent, grossier, s’adonnant à la boisson ». A son retour à Aregenteuil le lendemain il fut immédiatement arrêté.
TRANCOURT, Albert
Né le 10 décembre 1866 à Creil –Senlis (Oise) — Ouvrier en fer — Argenteuil