Grégoir Richir, qui avait émigré aux États-Unis, était membre de la mouvance libertaire de Charleroi (Pennsylvanie). En 1895 il participait aux collectes organisées par le groupe anarchiste local Les Déshérités pour soutenir le journal d’E. Pouget La Sociale (Paris).
Grégoire Richir collecta 3 dollars 55 au profit de L’Ami des ouvriers en février 1896 après avoir chanté « La Commune immortelle ». Ses talents de chanteur le désignèrent tout naturellement pour animer la soirée de commémoration de la Commune de Paris qui fut organisée le mois suivant à Charleroi par le groupe anarchiste local.
Marié, Grégoire Richir était père de famille. Son fils Tom se blessa en tombant d’un arbre durant l’été 1898.