Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

ORSINI, Alfredo, Jules « FRANCHETTI »

Né à Livourne le 21 mai 1860 — Marin infirmier — La Spezia (Italie) — France
Article mis en ligne le 27 janvier 2017
dernière modification le 5 août 2024

par R.D.

Le 9 février 1889, Alfredo Orsini avait été condamné par défaut par le tribunal militaire de La Spezia à être “fusillé dans le dos” pour avoir, à l’hôpital militaire local, blessé grièvement avec un couteau chirurgical 2 sous-officiers et deux marins qui devaient succombé à leurs blessures. Passé en France, où son extradition avait été demandée, il aurait été impliqué dans une affaire de vol, condamné à Nice sans doute sous une fausse identité et aurait purgé une peine de prison.

Selon le consul italien de Nice il aurait été l’ami de Santo Caserio et compromis dans l’attentat contre le Président Carnot, préparerait un nouvel attentat et utiliserait l’identité de Franchetti. Il aurait circulé dans de nombreuses villes (Marseille, Cette, Grenoble, Paris…), aurait eu comme complice le milanais Ange Brambilla, menuisier, qui lui envoyait de l’aide et qui avait travaillé dans diverses brasseries de Nice au printemps 1894 et avec Joseph Barbaglia (né le 18 décembre 1867 à Ciggiono) peintre décorateur qui résidait à Monaco.

A l’été 1894 il était recherché en vain dans la région de Draguignan (Var). Fin 1900 il figurait sur un état des anarchistes étrangers non expulsés résidant hors de France mais dont la résidence était inconnue.


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