Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

OUIN, Joseph, Alfred

Né vers 1871 — Mécanicien — Levallois-Perret
Article mis en ligne le 1er septembre 2017
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Au début des années 1890 Joseph Ouin demeurait 24 rue Vergniaud à Levallois. A la mi mars 1892, comme d’autres compagnons de Levallois — dont Marchand, Hébert, Collet — il avait été l’objet d’une perquisition. Comme de très nombreux compagnons, tant à Paris qu’en banlieue et en province, il fut arrêté à Saint-Ouen le 22 avril 1892 préventivement à la manifestation du 1er mai. Il avait alors déclaré : « J’ai des idées qui correspondent plus ou moins complétement ou incomplètement avec celles qui sont qualifiées d’anarchistes, mais je garde ma liberté d’action et je ne suis encadré dans aucun groupe ». Vers la fin de l’été 1892 il aurait été renvoyé de a fabrique de vélocipèdes Clément où il travaillait comme mécanicien. A l’hiver 1892 il était l’un des organisateurs avec Rousset chaque dimanche de soupes-conférences à la salle Favié, 13 rue de Belleville.

A l’été 1892 Ouin et sa femme étaient signalés dans les réunions du Cercle anarchiste international. Il proposait alors de constituer de petits groupes fermés, faisait l’apologie de Ravachol et de la propagande par le fait. S’agit il du même ?

Est ce un parent ou se confond-il avec Joseph Firmin Octave Ouin ?


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