Manuel Ferreira Silva avait collaboré à divers journaux anarchistes portugais. Le 5 avril 1892 il avait été arrêté à Madrid avec une bombe. Un autre compagnon, le français José Marie Deboche (ou Debats) avait également été arrêté avec lui à la Chambre des députés. Ils avaient été l’objet d’une provocation montée par la police par l’intermédiaire d’un certain Muñoz.
Deouus la prison de Madrid, il collaborait en 1892 à la revue hebdomadaire libertaire A Revolta publiée à Lisbonne par Victor José de Sousa.
Le 27 décembre 1893 s’était ouvert leu procès à Madrid. Ferreira s’y était déclaré opposé aux attentats comme son camarade Deboche tandis que l’espagnol Muñoz avait avoué travaillé pour la police.
En 1895 il figurait sur un état nominatif des anarchistes de Madrid transmis à la police française.