Mariée à Nicolas Camilloni, Joséphine Accini avait été signalée comme anarchiste militante à Nice par les autorités italiennes. Le 26 septembre 1898 elle fut l’objet d’une notice individuelle, puis le 4 octobre fut signalée à la Sureté générale. Son domicile, 3 rue Lascaris, fut l’objet d’une perquisition où la police avait saisi les brochures Confession d’un anarchiste de H. Tricot et Entre paysans de Malatesta ainsi qu’un numéro du journal bilingue L’Esclave — Lo Schiavo (Nice, au moins 2 numéros, août et septembre 1898) édité par M. Auda. Le 10 décembre suivant la police signalait son départ de Nice pour Turin.
Elle figurait en juillet 1901 sur un État signalétique confidentiel des anarchistes étrangers non expulsés résidant hors de France.