Ouvrier marbrier, Ferdinando Apolloni (orthographié également Apollonini) était considéré comme « dangereux » en Italie où il avait été condamné à plusieurs reprises : le 24 février 1885 à 4 mois pour « coups et blessures », le 28 décembre 1888 à 4 jours pour « désordre », le 3 mai 1889 à la surveillance de haute police comme « dangereux pour la sécurité publique », le 25 novembre 1889 à 5 jours pour « coups et blessures », le 3 mars 1894 à 45 jours pour « excitation au crime », le 11 juin 1894 à 25 jours pour « désordre » et le 16 octobre 1894 avait été assigné pour 3 ans au domicile forcé.
Début 1898 il était signalé comme ayant disparu d’Italie et se trouvant en France où il avait déjà fait un court séjour à Nice au printemps 1897.
Au printemps 1905 il figurait sur un état signalétique des anarchistes étrangers non expulsés résidant hors de France et demeurant alors à Serravezza.
En juilet 1919, la police signalait son arrivée à Menton en provenance de Marseille, puis le 12 août son départ à pieds en direction de l’Italie