Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

REAL, Jean Jacques

Né le 24 juillet 1947 à Bègles — mort le 20 avril 2004 — Infirmier — FA — LP — CNTF — Bordeaux (Gironde)
Article mis en ligne le 2 mars 2019
dernière modification le 3 août 2024

par Hugues Lenoir, R.D.
Jean Jacques Real & sa compagne Hélène Tallet

Jean-Jacques Réal était né dans une famille modeste. Sa mèreJeanne Marthe Rossignol était secrétaire comptable et son pèreGilles Gabriel Réa, qui mourut en 1959 dans un accident du travail, ouvrier du bâtiment. Après l’obtention de son certificat d’études, Il devint ouvrier charcutier, puis fit des études d’infirmier, métier qu’il exerça durant toute sa vie. Marié une première fois à 23 ans, il eut quatre enfants. Séparé au bout de huit ans, il rencontra Hélène Tallet, qui fut sa compagne jusqu’à son décès.

Avant de militer, son antipathie pour l’armée lui fit passer tout le temps du service national en prison pour refus d’obéissance.

Il participa en Gironde à l’association des Amis d’Aristide Lapeyre. Un peu plus d’un an après sa création, il devint membre de son conseil d’administration. En 1980, il fit connaissance avec les idées anarchistes par Le Monde libertaire. Il adhéra à la fédération départementale de la Gironde de la Libre-Pensée début 1982 et participa à l’organisation du secrétariat du congrès national de 1983. Dans son activité militante, Jean-Jacques Réal fut animateur d’une radio libre, il apprit l’espéranto et adhéra à la CNT-F. Il fit aussi de la propagande antimilitariste, créa une agence d’information pour la santé, publia la revue trimestrielle du groupe Sébastien Faure suite à son adhésion à la Fédération anarchiste. Il fut avec son groupe — dont faisaient alors partie G. Escoubet, Claudie et Alain Pérals, M. Prévotel et Pepito Duran — responsable de la publication du bulletin intérieur FA de 1989 à 1993.

À partir de 1992, il se lança dans le Centre international de recherches et d’archives sociales (CIRAS) qui collectait des documents anarchistes.

En 1987, il démissionna de la Libre-Pensée et en 1996 de la CNT-F.

Passionné par l’Espagne anarchiste, il retrouva nombre d’anciens militants et organisa en juin 1996 et 1997 des réunions sur le site de l’ancienne colonie d’Aymare (Lot).

Jean Jacques Réal est décédé d’une longue maladie le 20 avril 2004 à l’Institut Bergognie de Bordeaux.
L’année suivante sa compagne Hél_ène Tallet fit don à la Fondation Anselmo Lorenzo (Madrid) des archibves du CIRAS.


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