Militant de la CNT depuis son adolescence, Geronimo Nicolau s’était porté volontaire dans les milices dès le coup d’État franquiste de juillet 19836. Passé en France lors de la Retirada de février 1939 il fut interné dans divers camps avant d’être enrôlé dans une Compagnie de travailleurs étrangers. Sans doute fait prisonnier lors de la percée allemande du printemps 1940, il fit ensuite partie de l’un des premiers convois d’espagnols déportés au camp de concentration de Mauthausen où il parviendra à survivre jusqu’à la libération de mai 1945.
Rapatrié en Frace, il s’installa dans les Pyrénées-Orientales et fut membre de la Fédération espagnole des déportés et internés politiques (FEDIP). Il est décédé au Boulou le 18 juillet 1983.