Joseph Capette avait été signalé dans les réunions en 1888 du groupe Les travailleurs communistes libertaires du XXe arrondissement. A l’été 1888 il avait aussi participé aux réunions du Groupe anarchiste de Belleville fondé en juin par Pennelier. Sa présence était également signalé dans les réunions tenues salle Horel par le Cercle anarchste international.
Signalé au début des années 1890 et fiché comme anarchiste en mars 1894 il était ouvrier portefeuilliste à domicile. Marié et père de 3 enfants il demeurait 105 rue de Belleville.
Lors de la grande rafle du 19 février 1894 il avait été perquisitionné par la police qui avait saisi plusieurs journaux anarchistes (Le Père Peinard, La Révolte). Selon les déclarations qu’il fit à la presse, il n’était pas anarchiste et n’avait acheté les journaux trouvés chez lui que par curiosité.
Début janvier 1896, avec notamment Denechère, il s’était occupé de trouver du travail à des compagnons maroquiniers italiens qui venaient d’arriver à Paris en provenance de Lyon. Au début de l’été 1896 il avait participé à la souscription lancée par les compagnons de Rome pour leur permettre de publier le manifeste « Aux anarchistes des deux mondes ».
En 1897 — 1898 un Capette (est ce lui ?) était toujours signalé comme fréquentant les réunions anarchistes et notamment les meetings en faveur de Dreyfus.
Capette qui avait été rayé des états des anarchistes en août 1897, est décédé à Paris le 6 août 1903.