Militant syndicaliste depuis son adolescence, Gumersindo Dilme était passé en France sans doute lors de la Retirada. Pendant l’Occupation il s’était intégré à la Résistance, et fit partie de la XIe Brigade de guérilleros (Hérault) ce qui lui valut, à la suite d’ne série de sabotages réalisés à Agde et à Vias, d’être arrêté à Agde le 4 juin 1944, interné au camp de Compiègne puis déporté au camp de concentration de Dachau jusqu’à sa libération le 30 avril 1945.
Rapatrié en France il y fut décoré de la Légion d’honneur, de la Médaille militaire, Médaille de la Résistance et Médaille de la déportation. Il fut membre de la Fédération espagnole des déportés et internés politiques (FEDIP) et de l’Amicale d’anciens guérilleros espagnols en France (FFI) jusqu’à son décès fin janvier 1991.