Fin 1911 De Rette était à la prison militaire et avec 4 autres détenus, s’était révolté et avait brisé divers objets aux cris de « Vive l’anarchie ! A bas l’armée ! » En décembre il avait été traduit devant un conseil de guerre au Mans où il avait fait une profession de foi anarchiste et antimilitariste, déclarant notamment « Lorsque je prononce le mot armée, je me sens dans la gorge un gout de pourriture et je suis obligé de me rincer la bouche. Vous allez me condamner sévèrement, je le sais. Je vous demande de me chasser de l’armée que je déteste et que je hais ». Il fut condamné à 10 ans de travaux publics. Ses camarades furent condamnés : Léon Selle à 8 ans, Ch. Cherin à 10 ans, Ch. Prudhomme qui avait exprimé des regrets à 4 ans et André Selvant à 10 ans.