Signalé comme « anarchiste » François Decaux avait été arrêté en août 1898 à Royan où il s’était installé au début de l’été. Il avait été à plusieurs reprises verbalisé suite à un arrêté municipal interdisant aux marchands ambulants « les sollicitations inopportunes sur la voie publique ». Le 18 août il avait été arrêté après avoir déclaré sur la voie publique, selon des témoins, « Pour certains, Émile Henry est un assassin ; pour nous anarchistes, c’est un homme ». Une perquisition à son domicile n’avait donné aucun résultat. Bien qu’il ait reconnu ses opinions anarchistes et avoir tenu des conférences, il nia avoir prononcé les paroles incriminées et fut remis en liberté.
Il y a sans doute identité avec François Decaux qui en 1900, demeurait 177 rue Mouffetard à Paris et qui à l’ automne 1900 faisait partie d’un petit groupe animé notamment par Amiot (ou Amyot) qui se réunissait au café Leborgne, 36 rue Vandamme, auquel participaient entre autres Gascogne, Louise Reville, Bourguignon, Scarceriaux, Jolivet et Manichelli.
En 1903 et 1904 il avait été signalé à Bordeaux où il demeurait rue de la Brèche.
Decaux fut candidat abstentionniste à Paris lors des élections en 1902, 1910, 1914 et 1919.