Après des études à Montevideo, Maria Izquierdo s’était intégrée en 1969 à la collectivité libertaire Comunidad del Sur où elle rencontra son compagnon, l’écrivain argentin Osvaldo Escribano. Suite au coup d’État en 1973 en Uruguay, ils parvenaient l’année suivante à gagner Buenos Aires.
En 1993 elle fut la fondatrice du groupe anarcho féministe Mujeres Libres formé au sein de la Bibliothèque José Ingenieros à Buenos Aires. Cette même année, elle participa au congrès anarchiste international tenu à Barcelone où elle avait présenté le travail Féminisme et post féminisme.
En 1999 le groupe Mujeres Libres organisa à Pinar (Uruguay) une rencontre de femmes anarchistes à laquelle assistèrent des compagnes d’Argentine, Uruguay, Chili, Bolivie, Brésil, Espagne et Suisse et dans laquelle furent débattus les problèmes d l’anarcoféminisme, de l’écoféminisme et où fut décidé l’organisation à Montevideo d’une marche de soutien aux femmes afghanes.
Maria Izquierdo est l‘uteure de plusieurs articles notamment sur les questions de genre, la subordination de la femme et la critique du patriarcat, analyse qu’avec son groupe elle publia dans la revue Deslambrar.
Avec le collectif Mujeres Libres elle particpa à la réalisation du documentaire Las Libertarias recueillant les témoignages de vieilles compagnes peu connues et un entretien avec Luce Fabbri.
Le groupe initial de MujeresLibres, après s’être également investi dans la lutte pour les droits des homosexuels, s’était dissous en 2000, année où Maria Izquierdo était repartie en Urguay, à Pinar, où elle intégra le groupe féministe Las Desobientas en contact avec le centre libertaire Solidaridad de Montevideo.