Demeurant 10 rue Française, Henriette Andréval était à l’été 1906 l’une de animatrices du groupe La Jeunesse libre de Lorient qui venait d’être fondé. Dans un long article du Libertaire (8 avril 1906) elle s’était montrée partisane de la formation d’un Bureau central de propagande des jeunesses syndicalistes, mais refusait de s’y investir d’abord parce que « des occupations très multiples, parmi lesquelles, celle, si absorbante, de la maternité, me laissent malheureusement e à mon grand regret, trop peu de temps pouvant être consacré à la propagande » et la « peur, si paradoxal que cela puisse paraître, parmi des gens qui se targuent d’idées anarchistes, … il ne s’en trouve qui m’accusent de poursuivre un but intéressé ».
Il s’agit sans doute de Andreval qui en janvier 1908 donnait une conférence sur « la surpopulation et ses conséquences » au groupe des Causeries populaires de Trélazé.