Casimiro Tavella avait été poursuivi en 1901 après avoir été dénoncé dans sa ville natale comme un incitateur à la grève mais avait bénéficié d’un non-lieu. Il avait émigré en Allemagne, à Heildelberg, où cette même année il fut accusé avec d’autre anarchistes d’avoir tenu dans une taverne des propos relevat du “crime de lèse majesté”.
En 1903 il était en Suisse à Bâle puis avait été condamné à 4 mois de prison pour « rébellion et incitation à la grève ». Il avait alors gagné Zürich d’où il avait été expulsé et avait gagné Fribourg (Allemagne) où il fut condamné à 7 mois de prison et fut expulsé pour les mêmes raisons.
Revenu en Suisse en 1904, d’abord à Lucerne puis à Zürich et à Vevey. En 1905 il figurait en France sur un état de anarchistes étrangers non expulsés de France dont la résidence était inconnue.
Il fut arrêté pour l’organisation d’une contre manifestation aux festivités du tunnel du Somport et fut expulsé de Suisse le 5 juin 1906 avec notamment Agostino Buschini, Vincenzo Benzoni, Torquato Malagoti et Antonio Tonissari tous résidents à Vevey.
De retour en Italie il s’installa à Milan.
En 1910 on le retrouve à Trieste où il était employé à la Chambre du travail, puis à Vérone avant d’émigrer de nouveau en Allemagne, à Leipzig, Hambourg et Berlin dont il est expulsé en 1910 comme anarchiste.
Pendant la Première guerre mondiale il se trouvait à Paris, puis, entre 1925 et 1935 à Lyon où il participait aux réunions des Comités prolétariens antifascistes.
Il était toujours signalé en France en 1942.