Lorenzo Martin Herreo avait milité dans les groupes libertaires de Bilbao et Madrid puis à partir de 1932 de Valladolid où il aida notamment E. Carbo dans une école rationaliste. Il fut l’un des réorganisateurs de la CNT, le fondateur des Jeunesses libertaires (FIJL) et participa également à la formation de Comités de défense et à la fondation de la Fédération des industries ferroviaires (FNIF). Pendant toutes les année républicaines, il fut l’orateur d’un très grand nombre de meetings dans les villages de Castille et Léon.
Après avoir résisté au coup d‘état franquiste de juillet 1936, il gagna Madrid à la fin de la guerre, puis passa en France par Irun. Arrêté par ls gendarmes il refusa de s’engager dans la Légion étrangère et fut emprisonné puis transféré au camp de Gurs. Il fut par la suite enrôlé dans une Compagnie de travailleurs étrangers. Après la débâcle de juin 1940, il fut envoyé à Lorient. Au moins depuis 1943 il y participa à la réorganisation de la FAI et de la CNT en exil.
Après la Libération il était le responsable de la CNT de de la province de Valladolid au sein de la CNT en exil (1946).
Ultérieurement il déménageait en région parisienne, où il continuait de militer. Victime d’un accident de travail fin décembre 1963, Lorenzo Martin Herrero a été enterré à Paris le 2 janvier 1964.