Bach était en 1883 le président de la chambre syndicale des maîtres cochers bordelais. Signalé comme anarchiste il lutta contre le projet d’une association de maîtres-cochers aisés de la ville qui comptaient s’attribuer le monopole par la mise en mouvement de voitures à bon marché destinées à ruiner les petites exploitations. En avril 1892, il travaillait alors comme ouvrier plâtrier et fut, comme plusieurs autres militants anarchistes de Bordeaux l’objet de perquisitions : préventivement à la manifestation du 1er mai, il avait été arrêté le 24 avril avec notamment Antignac, Palange, Léon Mathieu, Lapeyre et Benoit. Il demeurait alors 24 rue Deynés. Poursuivis pour « association de malfaiteurs », tous bénéficièrent d’un non-lieu le 27 août suivant.
Un Bach assista comme délégué de Bordeaux — il était trésorier général du comité d’organisation — au 3e congrès national des syndicats et groupes corporatifs ouvriers de France, tenu à Bordeaux-Le Bouscat en octobre-novembre 1888. Y a-t-il identité avec le précédent ou avec un A. F. Bach qui était membre de la société bordelaise des paveurs cimentiers L’Epargne qui existait déjà en 1892. Celui-ci était membre du conseil supérieur de la coopération en 1918 et le demeura plusieurs années. La société L’Epargne, d’abord située rue Devries, fut transférée 28 rue Jenny-Lepreux en 1902.