Le 28 juin 1877, Henri Dauby (ou D’Auby) s’était marié à Léontine, Mélanie Provence, couturière, à la mairie du XIe arrondissement.
Le 22 juillet 1893, il participait à une réunion salle Firino, 144 boulevard de Charonne où il fut question de la création d’un journal anarchiste quotidien et d’affiches abstentionnistes pour les élections. Denéchère voulant convoquer une réunion générale pour répondre à ceux qui l’accusaient d’être un mouchard, Dauby et d’autre compagnons réussirent à l’en dissuader.
Le 31 juillet 1893, il se trouvait dans l’atelier de Mérigeau, 83 rue des Haies, pour préparer la campagne abstentionniste.
Le 12 août 1893, Dauby assistait à une réunion chez Daguenet, 10 rue des Vignolles à Charonne. Il avait été décidé que plusieurs compagnons colleraient des affiches du Pot à colle.
Le 24 août 1893, il était à une réunion chez Mérigeau, où le point était fait sur les différentes actions anti-électoralistes.
Le 5 septembre 1893, Dauby et plusieurs anarchistes se trouvaient à une réunion chez Daguenet, 5 rue des Haies où Brunet s’était félicité du succès de la campagne abstentionniste.
Le 12 septembre 1893, Dauby était chez Daguenais, avec d’autres compagnons, pour discuter des fêtes qui allaient se dérouler à l’occasion de la réception des marins russes.
Le 2 octobre 1893, avec d’autres compagnons, il était chez Daguenais où Guérineau annonçait que Pouget allait tirer 10.000 exemplaires des placards anti-franco-russes.
Henri Dauby figurait sur l’état des anarchistes au 26 décembre 1893, il demeurait 5 impasse Rollebois depuis août 1893.
Arrêté le 28 février 1894, par les inspecteurs de la 3e brigade de recherches de la Préfecture de police, son domicile 14 impasse Rolleboise fut perquisitionné. Il avait travaillé avec Mérigeau, à l’atelier de Daguenet, arrêté deux jours auparavant.
Il fut libéré le 3 mars.
Son dossier à la Préfecture de police portait le n°328.518.
A la fin de sa vie, il demeurait 184 rue du Faubourg Saint-Antoine. Il est décédé le 24 octobre 1920 à Paris XIIe.