Vicente Perez avait commencé à militer très jeune d’aord dans les syndicats autonomes, puis aux Sociétés de résistance avant la fondation de la CNT. Membre du syndict CNT de la construction de Barcelone, il avait dû passer en France lors de la dictature de Anido et Arlegui. En 1926 il militait à Marseille d’où vers le printemps il avait été expulsé de France et remis à la frontière espagnole où il avait aussitôt été accusé d’un prétendu vol en Espagne et était emprisonné pendant 29 mois.
Il fut de nouveau emprisonné pendant la République suite à des mouvements de luttes dans le bâtiment et après que la police ait saisi à son domicile un sac d’explosifs.
Au moment du coup d’État de juillet 1936, il travaillait comme conciege au syndicat CNT du transport. Malgré son mauvais état de santé, il s’enrôlait dans la Colonne Durruti jusqu’à la militarisation de la Colonne.
Passé en France lors de la Retirada, il militait à la Libération à Toulouse où de 1945 à 1950, bien que diminué physiquement, il vendait régulièrement CNT, Solidaridad obrera et Ruta lors des manifestations du MLE.