Joseph Roques s’était insoumis à l’été 1974. Après avoir été arrêté à Toulouse le 21 février 1975, il avait été condamné en juillet 1975 à 16 mois de prison et incarcéré à la prison de Gradignan (Gironde). A sa libération le 21 avril 1976, il était aussitôt transféré à la casene Niel de Bordeaux où il refusait de nouvau d’endosser l’uniforme et entamait une grève de la faim illimitée. Dans ses déclaration J. Roques avait dénoncé l’armée « qu’elle soit de la couleur, rouge, démocratique ou de métier » comme pilier de l’État « puissant facteur de conditionnement, destinée à fournir les cires molles nécessaires à l’organisation sociale hierarchisée… l’armée briseuse de grèves… » et refusa toute armée et tout service civil quel qu’il soit. Un comité de soutien auquel participait l’UL-CNTF de Bordeaux avait été formé.
ROQUES, Joseph
Viticulteur — Limoux (Aude)