Pendant la guerre, Antonio Puig Petrolani avait animé diverses sorties culturelles sur le front puis avait organisé à Ampurias un atelier de peinture, sculpture et archéologie et bibliothèque avec l’idée de fonder une sorte de parc-musée rassemblant toutes les œuvres d’art de la région. A cette époque la sculpteur Rocamora avait réalisé un buste de Puig. Puis, après les affrontemets de mai 1937, toute a colection avait été dispersée et les bâtiments détruits pour y construire semble-t-il, une batterie de côte.
Pendant la Seconde guerre mondiale il avait été déporté à Mauthausen (matricule 25651). A soin rapatriement en France, il avait de juillet 1945 à janvier 1946, aidé José Bailina à établir une liste de déportés français pour le Ministère des prisonniers de guerre.
Résidant dans les Pyrénées, il continua de peindre et d’écrire de la musique, notamment des sardanes qui furent interprétées lors d’hommage à Pablo Casals. En juillet 1945 il avait peint le tableau « Angoixa » dédiée aux victimes des camps de concentration. Il avait ensuite émigré en Colombie où il est décédé à Bogota en 1958.
Œuvres : de nombreuses sardanes dont Per Catalunya, Ofelia, Enteresa (inspitré de la vie de Juan Peiro), Blanca (en hommage à Blanca Esgleas), Catalunya indomita, Jira Libertaria, Montanya Amlunt (dédicacée à Federica Montseny), Ela que no tornaron, etc.