Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

CORTES CUBELES, Soledad

Née le 21 avril 1918 à Mazaleon (Teruel) — morte le 5 mars 1966 — FIJL — CNT — Espagne — Oise — Paris
Article mis en ligne le 28 mai 2023
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Fille de Francisco et Joaquina, paysans anarchistes, Soledad Cortes Cubeles avait adhéré, comme tous ses frères et sœurs, à la CNT et à la Fédération ibérique des jeunesses libertaires (FIJL) de Mazaleon (Teruel) où pendant la guerre elle avait participé aux Collectivités. A la chute du front d’Aragon, en mars 1938, elle était parvenue à gagner la Catalogne.

Passée en France lors de la Retirada, elle s’y était par la suite intégrée en 1943 à la Résistance dans l’Oise. Arrêtée cette même année 1943, elle fut transférée au camp de Compiègne, puis déportée le 31 janvier 1944 à destination du camp de concentration pour femmes de Ravensbruck où elle était arrivée le 3 février 1944 (matricule 27099). Début septembre elle fut affectée au Kommando Zwodau (matricule 51787) dépendant du camp de Flossenbourg (Bavière) dont elle parvint à sortir vivante à la Libération et à être rapatriée en France

Soledad Cortes Cubeles est décédée à Paris 5 mars 1966.


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