Eugène Lericolais était proche du Libertaire auquel il collaborait au début des années 1900 Au début de l’été 1901 Le Libertaire signalait qu’il avait perdu son emploi (d’employé aux écritures ?) à la suite de pressions policières.
Début 1904, lors de l’enquête de Jean Marestan sur « les tendances actuelles de l’anarchisme » » lancée dans les colonnes du Libertaire, il avait notamment écrit : « …Nous sommes une minorité ayant des idées contraires à tout ce qui nous entoure et dont nous devons nous servir pour vivre. L’absence de préjugés pour soi et les autres, le moins de concessions possibles à la société, une protestation continuelle contre les iniquités qui nous révoltent, l’aide à tous ceux des camarades qui en ont besoin, me paraissent les attitudes les moins malpropres qu’un anarchiste puisse garder… Cependant nous sommes trop ignorants de notre mouvement ; encore trop sociétards actuels, si j’ose ainsi dire, pour abdiquer les petites querelles qui nous divisent et enfin pas assez riches pour soutenir notre propagande. Tour cela… provient d’un défaut d’entente… » (cf. Le Libertaire, 22 janvier 1904)
LERICOLAIS, Eugène
Paris ?