Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

FIAMBERTI, Aldo “Carlo Polenta” ; “Daniele Pierroti”

Né à Arcola le 6 octobre 1900 — Chauffeur ; marin — Arcola — Marseille (Bouches-du-Rhône) — Ollioules (Var) — Nice (Alpes-Maritimes) — Toulouse (Haute-Garonne)
Article mis en ligne le 21 mai 2007
dernière modification le 6 octobre 2024

par R.D.
Aldo Fiamberti

Militant actif à Arcola, Aldo Fiamberti avait été condamné le 11 juin 1922 à dix jours de prison « pour cris séditieux ». L’année suivante, après plusieurs affrontements avec les fascistes de la région — il était suspecté d’avoir lancé une bombe —, il émigrait en France où il résidait d’abord à Marseille puis à partir de la fin 1927 à Ollioules (Var) où il continuait de militer et de lutter contre le régime Mussolinien.

Objet d’un arrêté d’expulsion, il était arrêté à Cerbère et condamné fin août 1936 à Perpignan à six mois de prison pour « violation de l’arrêté » et « agitation politique » ; au même procès et pour les mêmes raiso, s avait été condamné à 4 mois son camarade Sergio Sabbatini. Laissé en liberté il partait immédiatement pour l’Espagne et s’enrôlait dans la section italienne de la Colonne Ascaso puis dans la 153e Brigade Mixte. Après avoir participé aux combats de Tardienta, Almudévar et Carrascal de Huesca, il rentrait en permission en France en septembre 1937. Il était arrêté à Paris le 2 octobre comme suspect lors d’un attentat commis sur les Champs Elysées le 11 septembre précédent par des fascistes. Libéré après quelques mois de prison, il était à nouveau condamné à six mois de prison pourt infraction à l’arrêté d’expulsion. Dès sa libération il partait pour Nice (Alpes-Maritimes) où il allait vivre sous les noms de Carlo Polenta (ou Podesta) et de Daniele Pierroti. En 1938 il demandait l’asile politique au Mexique qui le lui refusera.

En 1940 Aldo Fiamberti, dont le nom apparaissait sur une liste « d’anarchistes très dangereux publiée par les autorités italiennes, était à Toulouse (Haute-Garonne). On ne sait pas ce qu’il est devenu par la suite.


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