Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

LABORDA ARILLA, Mariano

Né le 14 août 1915 àEjea de los Caballeros (Saragosse) — mort le 6 mai 1996 — CNT (?) — FEDIP — Aragon — Paray-la-Vieille-Poste (Essonne)
Article mis en ligne le 27 septembre 2023
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Dès le début du coup d’État franquiste de juillet 1936, Mariano Laborda Arilla, qui était semble-t-il membre d la CNT, s’était enrôlé dans les milices. Puis après la militarisation il avait été soldat dans la 130e Brigade de la 43e Division.
Passé en France lors de la Retirada, il avait été interné dans divers camps pis enrôlé dans une Compagnie de travailleurs étranger (la 114e) pour aller travailler aux fortifications de la Ligne Maginot. Fait prisonnier le 19 juin 1940 à Fulquemoret (Moselle), il fut d’abord interné au Stalag VIII-C à Zagan (Zielena Gora) en Pologne puis déporté le 14 novembre au camp de concentration de Mauthausen (matricule 4455) où il fut ensuite affecté au Kommando César. Il participa notamment à la construction de la route de Vöcklabruck. Puis il fut transféré au camp de Ternberg.

Rapatrié en France après la libération de mai 1945, il s’installa à Paray-la-Vieille-Poste (Essonne) et milita à la Fédération espagnole des déportés et internés politique (FEDIP).

Mariano Laborda Arilla est décédé à Arpajon le 6 mai 1996.


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