Dès le début du coup d’État franquiste de juillet 1936, Mariano Laborda Arilla, qui était semble-t-il membre d la CNT, s’était enrôlé dans les milices. Puis après la militarisation il avait été soldat dans la 130e Brigade de la 43e Division.
Passé en France lors de la Retirada, il avait été interné dans divers camps pis enrôlé dans une Compagnie de travailleurs étranger (la 114e) pour aller travailler aux fortifications de la Ligne Maginot. Fait prisonnier le 19 juin 1940 à Fulquemoret (Moselle), il fut d’abord interné au Stalag VIII-C à Zagan (Zielena Gora) en Pologne puis déporté le 14 novembre au camp de concentration de Mauthausen (matricule 4455) où il fut ensuite affecté au Kommando César. Il participa notamment à la construction de la route de Vöcklabruck. Puis il fut transféré au camp de Ternberg.
Rapatrié en France après la libération de mai 1945, il s’installa à Paray-la-Vieille-Poste (Essonne) et milita à la Fédération espagnole des déportés et internés politique (FEDIP).
Mariano Laborda Arilla est décédé à Arpajon le 6 mai 1996.