En 1872, Alexandre Rigolet (parfois Rigollet) était ouvrier tuilier à Chitenay (Loir-et-Cher)
Il avait fait partie de la classe 1873, bureau de Blois(Loir-et-Cher). Son registre matricule portait le n° 1908, il fut classé en « service auxiliaire » pour « voussure » (Exagération de la convexité du thorax dans une région limitée).
Le 21 juin 1878, il avait été condamné à trois mois de prison pour vol.
Il passa dans la réserve le 1er juillet 1879.
Il habita à Rochy-Condé (Oise) puis fut domicilié 94 faubourg Saint-Antoine à Paris.
Alexandre Rigolet avait été condamné le 8 février 1890 à 1 mois de prison pour « vol » par la 11è chambre correctionnelle de la Seine. Il demeurait alors au Faubourg Saint-Antoine.
Le 23 octobre 1892, avec une quarantaine de compagnons — dont Pichon avec lequel il était très lié, Guillot, Charbot, Bouttet, Bruneau, Guilmard, Quince, Porret et Baudelot — il était allé perturber un meeting boulangiste tenu salle Favié. Il demeurait en 1893 au 48 rue Lacépède (5e arr.) où le 3 mars 1894 il avait été perquisitionné et mis en état d’arrestation puis inscrit au Fichier Bertillon. A la fin août 1896 il avait déménagé 42 rue de Boulangers, puis au 34 rue Mouffetard. Il figurait toujours sur les états d’anarchistes de décembre 1896 et de 1901 et était signalé comme « dangereux ».